ARCHIVES


DECENTRALISATION suite...

 

Lors de son audition du 30 septembre sur la santé scolaire devant la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, la Cour des comptes martèle qu’il faut « un service de santé scolaire ».

Elle soutient que les médecins, infirmier.es, psychologues, travaillent en silo sans qu’il y ait une démarche holistique ou globale de la problématique de la santé pour des publics jeunes.

 

 

LES INFIRMIER.ES DE L’ÉDUCATION NATIONALE SONT VENT DEBOUT CONTRE CE RAPPORT MÉDICO-CENTRE ET CORPORATISTE, ET METTRONT TOUT EN ŒUVRE POUR COMBATTRE DES PRÉCONISATIONS QUI SERAIENT DÉLÉTÈRES POUR LES ÉLÈVES ET LEUR RÉUSSITE SCOLAIRE.

 

 

Retrouvez l'ensemble de l'article ICI

 


CTA du 9 octobre

 

Retrouvez la déclaration de la FSU au Comité Technique Académique de Rouen.

 

Le 09 octobre 2020.

Télécharger
Déclaration FSU CTA du 9-10-2020
Déclaration FSU CTA 9-10-2020.pdf
Document Adobe Acrobat 90.9 KB

La rentrée a démarré sur les chapeaux de roue pour les personnels de l'EN, et notamment pour les infirmier.ères qui sont, en tant que conseiller.ères techniques des établissements, en 1ère ligne sur la Covid.

 

La crise sanitaire révèle tous les manquements de l'Education Nationale: carences en personnels, secteurs et classes surchargés, manque de moyens humains et logistiques, et le peu de considération pour les infirmier.ères.

 

Le SNICS FSU avait demandé la création de postes infirmiers... Rien n'a été fait pour palier à cette rentrée que nous savions exceptionnelle, quoiqu'en dise Mr Blanquer!

  

Pire encore, dernière trouvaille du DASEN 76 qui détourne la mission première des infirmiers.ères de l’EN: certains établissements vont être dépourvus de personnels infirmiers. Ces collègues volontaires iront prêter main forte à la plateforme COVID qui n’a pas prévu de moyens pour répondre à cette mission. Pendant ce temps, les élèves n’auront pas accès à la consultation infirmière.

 

Les médecins scolaires, trop occupés à faire le travail de l'ARS, sont les grands absents des établissements: les PAI n'avancent pas, les dossiers s'accumulent, les PAP ne sont pas signés. 

Ils ont déjà un pied dans la décentralisation... nous leur laissons la place, car dans les établissements, les élèves ont besoin de nous, les infirmier.ères!

Les assistantes sociales, redéployées dans le 1er degré, ont également quitté les lycées, comme si les problèmes sociaux ne passaient pas le cap des 15 ans...

 

Nous nous retrouvons donc seul.es à gérer le quotidien: les élèves à besoins particuliers (élèves malades, en situation de handicap...) ainsi que tous ceux fragilisés par le confinement. Les suivis individuels ont souvent été interrompus, et les situations médicales de certains élèves sont catastrophiques.

 

Arrêts des soins, problèmes familiaux qui explosent, élèves en grande souffrance: ils savent qu'en poussant la porte de nos infirmeries ils trouveront de l'écoute et du soutien. Mais à quel prix?

 

L’organisation engendrée par les protocoles et leur mise en place différente dans chaque établissement, mettent à mal le travail des infirmier.ères et particulièrement en terme de relation d‘aide. Le contexte actuel est anxiogène pour beaucoup et les élèves ont besoin de temps de parole.

 

A tout cela s'ajoute la gestion de la Covid: élèves malades ou cas suspect, cacophonie des consignes, protocoles sans cesse à adapter selon les établissements, incohérences techniques, masques inadaptés aux élèves (le SNICS FSU a demandé que les masques soient gratuits pour tous les élèves), inquiétudes des familles et des équipes...

 

Alors qu’ils.elles ont été sollicités pendant les congés d’été pour participer aux campagnes de dépistages, les infirmier.ères de l’Education Nationale sont aujourd’hui livrés à eux-mêmes pour gérer, sans matériel spécifique, l’accueil des élèves et des personnels potentiellement malades de la COVID. Ils.elles sont forcé.es de s’adapter entre les consignes ministérielles et les organisations internes des établissements.

 

Au quotidien, c'est une surcharge énorme qui pèse sur les épaules des infirmier.ères de l’Education Nationale.

 

Pour nous protéger, nous qui sommes en 1ère ligne face aux malades, la rectrice a fait envoyer dans les établissements fin juin une visière cassée et une surblouse en sac poubelle....Quelle considération!

Le SNICS FSU a alerté plusieurs fois, nous devrions recevoir prochainement du matériel plus adapté...mais quand? Quand toutes les infirmiers.es de l'académie seront en isolement?

 

Nous nous battons sans cesse pour la sécurité de tous, faire reconnaitre notre spécificité, et pour garder notre place à l’Éducation Nationale. Le 1er ministre, fervent adepte de la territorialisation, a promis de relancer le débat....

 

Le SNICS FSU, avec les collègues, luttera jusqu'au bout, car notre place est auprès des élèves, au sein des établissements, sous la responsabilité des chefs d'établissements.

 

Le SNICS FSU le 15 septembre 2020

 


RÉPONSE du SNICS AU " RAPPORT SUR LA MÉDECINE SCOLAIRE EN FRANCE" DE L’ACADÉMIE DE MÉDECINE 


SNICS

 

Les médecins, corporatistes, attaquent par tous les moyens ! Ils refusent la poursuite de l’autonomisation de notre profession et aimeraient repartir 35 ans en arrière !

Le bon vieux temps de la médecine scolaire refait surface.

 

Nombre de communications et d’événements font monter notre colère :

 

  • Le Conseil d’État, saisi par le Conseil de l’Ordre des médecins, qui a annulé l’arrêté du 3 novembre 2015, notamment en ce qu'il comporte à ses annexes I et II la disposition suivante : « Mise à disposition des données issues de cette visite aux personnels de l'éducation nationale en charge du suivi de l'élève concerné, dans le respect du secret professionnel ».

Le Conseil de l’ordre des médecins a été débouté quant à ses demandes concernant les visites des 6 et 12 ans : les médecins revendiquaient que ces 2 visites soient sous la responsabilité des médecins (Cherchez le paradoxe...), et qu’aucun dépistage ne soit de la compétence de l’infirmière seule.

Le Conseil d’État (plus haute juridiction de l’État), en rejetant le surplus des conclusions de cette requête, a reconnu aux infirmiers, contre l’ordre des médecins, la compétence pour assurer le dépistage infirmier prévu dans la Loi !

Mais attention, l’annulation de l’arrêté ne signifie pas que la Loi est modifiée ! L’article L541 du Code de l’Éducation est toujours en vigueur, la visite des 6 ans est médicale.

 

 

  • Un rapport de l’académie de médecine (piloté par des médecins scolaires), qui s’autorise à se prononcer sur la santé à l’école mais surtout sur la profession infirmière et le sens de leur recrutement à l’EN

  •  

    Le SNICS a fait une réponse très détaillée vers le président de l’académie de médecine. lien avec site

     

  • Une auto saisine du Conseil Économique Social et Environnemental (là aussi, présence des médecins scolaires), qui se prononcera sur la place des infirmiers dans la communauté éducative et va proposer un rapport au 1er trimestre 2018

     

  • Un rapport des droits de l’enfant par le défenseur des droits, qui souligne l’importance du décloisonnement, de l’interministérialité, de redonner du temps médical en déchargeant les médecins...

     

  • Un communiqué de presse conjoint du Ministre de la Santé et du Ministre de l’Éducation Nationale déclare que « La politique de santé scolaire va désormais s’inscrire dans le cadre de la politique de santé publique » (pj) !! communiqué de presse SNICS

  • L’audience du SNICS au Ministère de l’Éducation Nationale par un conseiller interministériel et la DGESCO nous interroge fortement ...

Nous avons tous entendu sur les médias, l’attachement du 1er Ministre à l’interministérialité, repris en audience, Pour ce gouvernement, l’interministérialité aurait pour objectif une efficience des politiques publiques par la dimension partenariale ! Depuis des années, les gouvernements successifs ont imaginé que la place des infirmières n’étaient pas à l’Éducation Nationale.

 

Quand on ajoute à tout cela, le PPCR (parcours professionnel carrière rémunération) repoussé pour les revalorisations, la NBI handicap qui n’est pas payée dans toutes les académies et pour laquelle tous les élèves pris en charge ne sont pas comptabilisés, mais aussi les inégalités de traitement entre les académies pour l’avancement malgré les engagements de 2012 (lors du passage en catégorie A), les inégalités avec le RIFSEEP (régime indemnitaire) et l’Ordre Infirmier où une grande majorité vont se retrouver inscrits contre leur gré, la coupe commence à être bien pleine !

 

Le SNICS poursuivra son combat pour que :

 

  • Les infirmières puissent mener à bien leurs missions dans le cadre de la réussite scolaire de tous les élèves.

  • Les droits à la santé des élèves soient respectés avec notamment :

     

    - une visite médicale au cours de la 6ème année comportant un examen clinique et un dépistage des troubles des apprentissages,

    - un suivi infirmier pendant toutes les années de scolarité afin d’améliorer la réussite scolaire,

    - un dépistage infirmier au cours de la 12ème année.

     

  • Une évolution du logiciel SAGESSE afin d’obtenir des indicateurs fiables à différents niveaux et d’être munis d’un outil au service de nos missions et de notre activité.

 

Le 1er semestre 2018 pourrait être décisif pour nombres de changements.

 

 

IMPORTANT :

 

Le SNICS organise un congrès national extraordinaire  le 6 février 2018 à Paris.

 

Le SNICS se mobilise contre la suppression de l’arrêté et contre l’inter ministérialité.

 

Saphia, secrétaire générale du SNICS, nous rappelle que « Nous ne pouvons pas rester dans l’incantatoire, chaque fois que le SNICS a gagné, c’est effectivement  par lui -même. C’est aussi parce qu’il a su inscrire son action dans la durée, dans la pertinence de ses mandats et avec de fortes mobilisations ». Rappelez vous des combats pour l’obtention de la catégorie A et des missions infirmières auprès des élèves.

 

Soyons nombreux, rapprochez vous des membres du bureau académique pour l’organisation.

 

Restons mobilisés ensemble ! Nous vous tiendrons informés lors des prochaines réunions d'informations syndicales.

 

 

 

 


 

SNICS
Bonjour,

Le SNICS vous a informé des inquiétudes croissantes pour notre profession et a appelé à mobilisation le 06 Février 2018.

Ces inquiétudes étaient alimentées par des déclarations conjointes du ministre de l’Éducation et de la Santé, une parution d'un rapport de l'académie de médecine, une auto saisine du CESE (etc), comme nous vous l'avions communiqué par mail.
Malgré le froid, nombre d’infirmier.e.s s'étaient mobilisés pour se rendre au congrès extraordinaire à Paris.
Voir ci dessous le communiqué de presse faisant suite à l'audience du SNICS au ministère de la Santé.
Nous vous en souhaitons bonne lecture.

Télécharger
Communiqué de Presse CFTC, CGT, FO, SUD, UNSA Santé, SNICS-FSU
CPintersyndical 07-06-17.pdf
Document Adobe Acrobat 433.2 KB

Télécharger
Lettre du SNICS au président de l'académie de médecine 2017
Courrier très détaillé qui reprend l'historique de la profession, la législation, notre rôle auprès des élèves, la gouvernance de la santé à l'école, les statistiques très détaillées des consultations infirmières en détricotant l'argumentaire du rapport
Très intéressant à lire pour notre profession
Lettre du SNICS au Pres Acad Med.pdf
Document Adobe Acrobat 444.5 KB
Télécharger
Dr BAUDE Missions des médecins 2017
BAUDE 1.pdf
Document Adobe Acrobat 389.0 KB
Télécharger
Dr BAUDE suite
BAUDE VERSO.pdf
Document Adobe Acrobat 247.6 KB
Télécharger
AVEC LA FSU, EN GREVE LE 10 OCTOBRE ENGAGÉ-ES POUR LA FONCTION PUBLIQUE !
4 pages FSU- Fonction Publique-1.pdf
Document Adobe Acrobat 878.1 KB

Entretien professionnel: campagne 2020

Prolongé jusqu'au 15 juillet

 

Rappel textes: Décret du 28.07/2010, arrêté 18.03.2013, circulaire du 26.04.2013

 

Les entretiens professionnels vont avoir lieu dans vos établissements avant le 30 avril 2020.  Ceux-ci portent sur la manière de servir, l’adaptation à l’environnement de travail, ainsi que le besoin de formations. Le Diplôme d’Etat a déjà évalué nos compétences en ce qui concerne la prise en charge « infirmière » des élèves, celles-ci ne peuvent donc être « évaluée ».

 

Pour les agents en arrêt de travail, un entretien téléphonique peut être proposé.

 

L’entretien doit être mené par le supérieur hiérarchique direct (chef d’établissement)

 

En cas de poste partagé, le CE doit prendre attache au CE de l’autre établissement.

 

Un avis défavorable doit absolument être justifié, ainsi que le passage de niveau « expert » à un niveau inférieur.

 Le compte rendu doit être signé.

 

En cas de désaccord, prenez contact avec le bureau académique.

Ne restez pas seul.e !